Le calcul de l’empreinte carbone des transports

Tableau représentant les émissions de gaz à effet de serre d’un voyageur parcourant un kilomètre en France en prenant en compte l’impact de l’usage, de la fabrication et de la maintenance du véhicule. 

Comparaison des données, selon un ordre croissant.

• Train au global (8,3 grammes de CO2e au total dont 6 grammes de CO2e pour l’usage ; 1,6 grammes de CO2e pour la fabrication ; 0,7 gramme de CO2e pour la maintenance)
• Voiture électrique (49 grammes de CO2e au total dont 7,2 grammes de CO2e pour l’usage ; 40 grammes de CO2e pour la fabrication ; 1,4 grammes de CO2e pour la maintenance)
• Autocar (71 grammes de CO2e au total dont 66 grammes de CO2e pour l’usage ; 2,2 grammes de CO2e pour la fabrication ; 2,8 grammes de CO2e pour la maintenance)  
• Voiture thermique (146 grammes de CO2e au total dont 119 grammes de CO2e pour l’usage ; 24,7 grammes de CO2e pour la fabrication ; 2,2 grammes de CO2e pour la maintenance)
• Avion (260 grammes de CO2e au total dont141 grammes de CO2e pour l’usage ; 0,4 gramme de CO2e pour la fabrication ; 1,9 grammes de CO2e pour la maintenance ; 117 grammes de CO2e pour les traînées de condensation et cirrus). 

Sur les modes routiers, c’est le taux d’occupation de 1,6 passagers qui est appliqué, correspondant à la distance mixte. 

Pour les modes de transports SNCF Voyageurs, valeurs 2023 pour partie usage, fabrication et maintenance (les émissions liées à la maintenance incluent uniquement les consommations d’énergie utilisées pour la maintenance de nos trains). 

Pour les autres modes, valeurs Base Empreinte de l’ADEME pour partie usage et fabrication et valeurs étude Carbone 4 pour SNCF pour partie maintenance. 

Dans un enjeu de pédagogie carbone, nous choisissons d’afficher les traînées de condensation et cirrus car elles produisent un fort effet réchauffant, traduit en CO2 équivalent. L’avion est comparé aux trains longue distance uniquement.

Tableau représentant les émissions de gaz à effet de serre d’un voyageur parcourant un kilomètre en France en prenant en compte l’impact de l’usage, de la fabrication et de la maintenance du véhicule. 

Comparaison des données, selon un ordre croissant :

• TGV (2,9 grammes de CO2e au total dont 2 grammes de CO2e pour l’usage ; 0,6 gramme de CO2e pour la fabrication ; 0,3 gramme de CO2e pour la maintenance)
• INTERCITES (7 grammes de CO2e au total  dont 4,9 grammes de CO2e pour l’usage ; 0,5 gramme de CO2e pour la fabrication ; 1,6 grammes de CO2e pour la maintenance)
• Train au global (8,3 grammes de CO2e au total dont 6 grammes de CO2e pour l’usage ; 1,6 grammes de CO2e pour la fabrication ; 0,7 gramme de CO2e pour la maintenance).
• TRANSILIEN (11,1 grammes de CO2e au total dont 5,6 grammes de CO2e pour l’usage ; 4,3 grammes de CO2e pour la fabrication ; 1,2 grammes de CO2e pour la maintenance)
• TER (24,4 grammes de CO2e au total dont 19,4 grammes de CO2e pour l’usage ; 3,6 grammes de CO2e pour la fabrication ; 1,4 grammes de CO2e pour la maintenance)

Pour les modes de transports SNCF Voyageurs, valeurs 2023 pour partie usage, fabrication et maintenance (les émissions liées à la maintenance incluent uniquement les consommations d’énergie utilisées pour la maintenance de nos trains).

Ce schéma explique comment est calculée l’empreinte carbone d’un voyageur par type de train.

Sur la partie haute du visuel, des pictogrammes montrant un voyageur et différents trains avec la légende suivante : émission GES d’un voyageur par type de train exprimée en gramme de CO_2e/Km.

Sur la partie basse du visuel, des pictogrammes illustrent la formule aboutissant au résultat au-dessus. C’est le rapport entre la consommation d’électricité, de gazole, de biodiesel nécessaires au trajet en question, multipliée par le facteur d’émission de CO_2e de l’électricité, du gazole, du biodiesel et le nombre de voyageurs transportés sur la distance parcourue.

C’est ce calcul qui permet chaque année d’établir la quantité moyenne de CO_2e émise par type de transport par passager.